Le nucléaire, énergie propre ?
Le nucléaire est bien sûr au cœur des enjeux énergétiques, économiques et politiques, au même titre que le pétrole. La différence avec le pétrole est qu'il est vu par certains comme une solution pour gagner en autonomie face au pétrole. La France a fait ce choix. Cependant, les réserves d'uranium sur la planète ne peuvent, pas plus que le pétrole, être une solution à long terme et surtout, le nucléaire ne pourra jamais remplacer entièrement notre dépendance au pétrole.
Mais il y a beaucoup plus grave : l'utilisation des énergies fossiles hydrocarbures et leurs pénuries à venir vont causer des perturbations majeures qui s'étaleront sur un siècle probablement, alors le nucléaire est déjà la cause de pollutions catastrophiques à très long terme (Tchernobyl, Fukushima) et d'autres pollutions, en France en particulier, que l'on préfère passer sous silence, comme le montrent certains des documentaires à suivre sur cette page. En somme, le nucléaire d'aujourd'hui pour notre confort d'aujourd'hui, est une charge honteuse et inacceptable pour les générations futures !
Voici un documentaire datant de 2013, qui amène à réfléchir à l'exposition à de faibles radiations mais pendant longtemps, ainsi qu'une certaine prise de conscience au Japon des enjeux et risques du nucléaire civil...
Le monde après Fukushima. (2013)
L'électricité issue du nucléaire, c'est très bien... pendant trente ans... à condition donc de ne pas voir au-delà... Une génération, une seule donc, aura profité d'un contexte de vie agréable, d'un environnement propice à la vie (merci à la génération précédente), puis laisse à la génération suivante, aux générations suivantes, un tas gigantesque de déchets radioactifs, voire des régions entières impropres à la vie comme autour de Fukushima...
Il faut écouter les propos de l'ancien premier ministre japonais, sa prise de conscience après l'accident, pour nous alerter sur l'inconscience des dirigeants d'un pays, partout dans le monde, à continuer dans la voie du nucléaire...
...Cette mère qui a demandé à ses filles de ne pas avoir d’enfants, puisque les victimes sont encore à naître...
Cliquer pour charger la vidéo
Sur youtube.com (avec traqueurs)
Préférer un lien alternatif ⤵
Fukushima mon amour - #DATAGUEULE 32. (2015)
Alors que le Japon cherche à relancer certaines centrales nucléaires, près de 4 ans après la catastrophe de Fukushima, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi continue à être une source d'inquiétude pour les autorités japonaises et un puits sans fond pour Tepco, l'entreprise à qui elle appartient.
Uranium : Le scandale de la France contaminée. (2009)
Un documentaire français "Uranium : Le scandale de la France contaminée", diffusé en 2009 sur France 3, relatait déjà du scandale que suppose la pollution, non pas des centrales elles-mêmes, mais en amont, de l'exploitation en France des mines d'uranium et du stockage du "stérile", résidu de minerai d'uranium de "faible" radioactivité !
De ci, de là, partout en France, vers Gueugnon (Haute-Vienne) par exemple, un parking public contient des remblais de ce "stérile" qui ne perdra sa radioactivité qu'au bout de 4,5 milliards d'années, et il suffit d'une exposition pendant une demi-heure à proximité, pour atteindre le taux de radioactivité acceptable maximum pour une année ! Ailleurs, des décharges de ce même "stérile", à ciel ouvert, qui polluent indéfiniment sols et nappes phréatiques...
Cliquer pour charger la vidéo
Sur youtube.com (avec traqueurs)
Préférer un lien alternatif ⤵
Communiqué du 11 février 2009 "Impact des anciennes mines d’uranium", voir également la synthèse de 2005 sur la France entière
"Mines d’Uranium : la pollution cachée" et tout particulièrement en page 13, l'arrêt rendu par les juges de la cour d’appel de Limoges en mars 2004 contre la COGEMA !!
Autre exemple en 2014, dans la région de Limoges, la plus fortement touchée en France par la pollution liée au stérile radioactif : Du gaz radioactif (le radon) détecté chez une famille qui gardait des enfants.
L'extraction de minerai d'uranium en France est arrêtée, la pollution, elle, est encore là pour très très longtemps ! Comme si cela ne suffisait pas, AREVA continue d'exploiter des mines dans d'autres pays, en Afrique surtout ainsi qu'au Brésil et continue de polluer (A Voir sur le site de la CRIIRAD) !
La conclusion est malheureusement évidente, l'énergie nucléaire n'est pas une énergie propre, contrairement à ce que s'obstinent à nous faire croire les hommes politiques et multinationales du nucléaire en qui il n'est pas possible d'avoir confiance, et faire "payer" les générations futures pour notre confort actuel n'est pas une solution acceptable.
Océans Poubelles. (2013)
Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble aujourd’hui scandaleux, mais cette technique a été par le passé considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s’éliminer par dilution. Il est désormais admis qu’elle ne fait que se répandre de manière incontrôlée. Dans quel état sont aujourd’hui ces barils, dont même les autorités ne connaissent pas la localisation exacte ?
La pollution radioactive des océans est une problématique d’autant plus actuelle qu’alors même que le stockage en mer est interdit depuis 1993, il est toujours légal d’y rejeter des eaux contenant des radionucléides.
Cliquer pour charger la vidéo
Sur youtube.com (avec traqueurs)
Préférer un lien alternatif ⤵
In der deutschen Version : Versenkt und Vergessen - Atommüll vor Europas Küsten.
L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l'ANDRA (.pdf 2017)
(Dossier thématique de l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs)
Les déchets radioactifs immergés :
Sites d'immersion de déchets radioactifs dans le monde. Polynésie française. Pacifique Nord-Est. Atlantique Nord-Ouest. Atlantique Nord-Est. Arctique. Pacifique ...16 pages
Ci-joint, plus bas avec l'article de Basta Média : la carte des sites utilisés dans l’Atlantique Nord-Est provenant de ce dossier de l'ANDRA.
Article Le Monde (2019)
Des solutions plus ou moins farfelues pour gérer les rebuts nucléaires :
Les fonds marins
Carte des sites d'immersion de déchets radioactifs dans le monde.
Entre 1946 et 1993, la plupart des pays nucléarisés (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Belgique…) ont procédé à l’immersion de déchets radioactifs dans l’Atlantique, l’océan Arctique et le Pacifique, sur plus de 80 sites.
Article Basta Média (2021)
Déchets radioactifs immergés : l’équivalent de trois catastrophes de Fukushima rejeté dans l’Atlantique :
Qui a jeté quoi, et où ?
Carte des sites utilisés dans l’Atlantique Nord-Est.
Ces déchets constituent une radioactivité totale de 85 000 térabecquerels (TBq) à la date de leur immersion, l'équivalent de cinq à six fois la quantité d'éléments radioactifs rejetés dans l'océan Pacifique à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima, entre mars et avril 2011. L’Atlantique Nord a été le premier site d’immersion, représentant la moitié de la radioactivité totale.
Journal du CNRS (2022) : Atlantique : sur la piste des fûts radioactifs :
[Extrait] « Pour la zone de l’Atlantique Nord-Est, dans laquelle l’Europe a évacué ses déchets, on parle de plus de 200 000 fûts métalliques de 200 litres, contenant des résidus radioactifs... »
Pour aller plus loin, sur le territoire de la France métropolitaine :
Article informations Greenpeace France :
Y a-t-il des déchets nucléaires près de chez vous ?
Carte des déchets nucléaires réalisée par Greenpeace France.
Centrales Nucléaires : Démantèlement Impossible ? (2013)
De la France aux États-Unis, en passant par l'Allemagne, les pays qui ont misé sur l'énergie nucléaire se trouvent aujourd'hui confrontés à un nouveau défi : le démantèlement de leurs centrales vieillissantes ou définitivement mises à l'arrêt. Voici quarante ans, leurs concepteurs, tout à leur enthousiasme, n'avaient pas prévu que, devenus trop vieux et donc dangereux, ces réacteurs devraient être un jour démontés, et qu'il faudrait stocker leurs déchets hautement radioactifs. Si les opérateurs et les autorités de la sûreté nucléaire assurent pouvoir maîtriser ce processus de démantèlement, la réalité est toute autre.
Cliquer pour charger la vidéo
Sur youtube.com (avec traqueurs)
Préférer un lien alternatif ⤵
In der deutschen Version : AKW-Rückbau - Zu welchem Preis ?
Invisibles retombées. (2020)
Les catastrophes nucléaires comme celles de Tchernobyl et de Fukushima entrainent des rejets massifs de substances radioactives dans l’environnement et une contamination durable de vastes territoires. Elles s’accompagnent des mensonges sur la gravité des contaminations et sur l’ampleur des risques sanitaires. Les manipulations sont d’autant plus aisées que la radioactivité ne se voit pas. Compte tenu de son parc nucléaire vieillissant, la France est particulièrement concernée par les risques nucléaires.
Ecrit et produit par l’association CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité) et réalisé par Cris Ubermann, le film « Invisibles Retombées » s’appuie sur les missions conduites par le laboratoire de la CRIIRAD au Japon, pour rendre palpable cette radioactivité invisible et les conséquences pour les populations touchées par les retombées. Il rend compte des rencontres avec les habitants des zones contaminées et des mesures des niveaux de radiation effectuées à leur côté.
Cliquer pour charger la vidéo
Sur youtube.com (avec traqueurs)
Préférer un lien alternatif ⤵
Retour au menu.