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Le changement climatique

Les théories sur le changement climatique ont leur importance quand il s'agit de parler du pétrole, car ces théories peuvent induire des choix énergétiques différents. Par exemple, si le CO2 est considéré comme responsable du réchauffement climatique, alors l'énergie nucléaire peut être perçue comme non polluante puisqu'elle ne produit pas de CO2...

Le dernier rapport du GIEC (groupe intergouvernemental d’étude de l’évolution du climat) est alarmant au sujet du dégagement de CO2. La cause anthropique du changement climatique fait actuellement consensus dans le monde scientifique, cependant, tout le monde peut constater que les enjeux économiques prennent le pas sur les enjeux écologiques.

Toutefois, le CERN de Genève et un scientifique danois font des recherches sur la formation des nuages, qui semblent ne pas aller complètement dans le sens du GIEC...

Enfin, des mesures qui indiquent un refroidissement de la stratosphère, semblent trancher le débat, car cela indique que l'effet de serre est en train de limiter le rayonnement venant du sol...

Un dernier article, suite au 6ème rapport du GIEC, situant de façon différenciée les humains, face au changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilités...

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Spécial "2 degrés avant la fin du monde". (2015)

Le changement climatique, l'impuissance de l'ONU, les noeuds dans notre cerveau pour changer de modèle et rendre notre Terre plus vivable...Tout ça en data, interview, graphisme et reportage, ça valait bien 90 minutes de #Datagueule spécial"


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Jancovici : À quand la rupture énergétique ? - Cité des Sciences (2017)

Voici un extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à la Cité des sciences le 21 novembre 2017, qui analyse avec des chiffres récents, le changement climatique et ses conséquences, le dégagement de CO2, la COP21, la fameuse limite d'élévation de température de 2 degrés, le contexte politique, etc… et sans langue de bois !!

(Extrait de la fin de la conférence : 22min27)

(Pour voir la conférence en entier+questions, cliquer sur le curseur de l'ascenseur horizontal de la vidéo.)

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Vidéo originale sur Dailymotion : À quand la rupture énergétique ?

Diaporama de la conférence : Diaporama Jancovici - Cité des Sciences - Paris - 21/11/2017.

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Capitalisme : victoire par chaos climatique. (2018)

La question environnementale est un enjeu qui traverse toutes les couches de nos sociétés : État, entreprises et société civile. Logique puisque l'état de la planète est lié au système qui régit notre monde et dans lequel nous baignons toutes et tous : le capitalisme. Alors que les initiatives se multiplient du côté des citoyennes et des citoyens, et à quelques jours du lancement de la COP24, faisons un petit état des lieux de l'(in)action du secteur privé et de certains acteurs publics.


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Avec Alice Baillat, chercheuse à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) : https://www.iris-france.org/chercheurs/alice-baillat/.

Toutefois...

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Deux théories qui s'opposent.
Jacques Duran, ancien chercheur au CNRS. (2012)

Voici le site internet de Jacques Duran, ancien chercheur au CNRS, qui publie un récapitulatif sur le débat, toujours actuel, concernant le changement climatique : Deux théories qui s'opposent, dont voici un extrait :

Les idées du Professeur Svensmark, du Docteur Shaviv en Israël et de quelques autres sur la planète, dont de nombreux chercheurs russes, sont finalement très simples : Lorsque l'activité solaire est très intense comme cela a été le cas à la fin du siècle dernier, les orages magnétiques qui lui sont associés, dévient efficacement les particules qui normalement fabriqueraient des nuages à partir de la vapeur d'H2O présente dans l'atmosphère. Par un processus qui n'est pas encore totalement éclairci et sur lequel les débats vont bon train, l'ensoleillement résultant sur la Terre est plus intense et la Terre s'échauffe. En revanche, lorsque l'activité solaire est plus faible, l'héliosphère devient plus transparente et les rayons ionisants parviennent, en plus grand nombre, jusqu'à l'atmosphère de notre planète provoquant ainsi un refroidissement qui résulte de l'augmentation de l'albedo des nuages... D'ailleurs des mesures satellitaires ont confirmé ce point de vue, malheureusement pour une période assez courte (il n'y avait pas de satellites autrefois !).

Bref, c'est simple à comprendre mais c'est révolutionnaire en matière de science des climats et... ce n'est évidemment pas inclus dans les simulations numériques des partisans de l'effet de serre anthropogénique ni dans les rapports du GIEC...

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Le Secret Des Nuages. (2007)

La théorie expliquée dans ce documentaire a été démontée par un autre scientifique, en cause un point particulier concernant « le mécanisme ion-aérosol en air libre ». Mais le physicien Henrik Svensmark n'a pas abandonné ses recherches pour autant et a finalement trouvé l'explication (voir un article plus bas sur cette page). Retour donc, sur ce documentaire qui avait été diffusé en 2007 sur la Chaîne Arte-TV et qui exposait sa théorie, version 1.0 pourrait-on dire...

De plus en plus de scientifiques proposent de mettre en relation le rôle de l'activité humaine, dans le phénomène du réchauffement climatique, avec les mécanismes naturels qui se produisent à grande échelle, dans le temps et l'espace. Géologues, astronomes et paléo-climatologues observent l'évolution climatique dans un contexte large de 500 millions d'années. D'après eux, le réchauffement doit être étudié en fonction de rapports complexes entre différents phénomènes. Ce documentaire rend compte de ces recherches. Il présente les travaux de Henrik Svensmark, un physicien danois qui a mis en corrélation l'activité du Soleil, les rayons cosmiques et les formations de la couche nuageuse, régulatrice des températures terrestres.

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In english version : The Cloud Mystery.

In der deutschen Version : Das Geheimnis der Wolken.

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Le Projet CLOUD du CERN. (2013)

L’expérience CLOUD du CERN apporte de nouveaux éléments sur le changement climatique :

Genève, le 6 octobre 2013. Dans un article publié aujourd’hui par la revue Nature, l’expérience CLOUD, au CERN1, rend compte d’une avancée majeure dans l’élucidation d’une question restée longtemps mystérieuse pour les climatologues : comment se forment les aérosols, minuscules particules solides ou liquides en suspension dans l’air, et quels sont les gaz qui en sont responsables ? C’est là une question cruciale pour la compréhension du climat, car les aérosols ont un effet de refroidissement dans la mesure où ils réfléchissent la lumière solaire et où ils sont à l’origine des gouttelettes formant les nuages.

Plus récemment, au CERN :

CLOUD : Y a-t-il un lien entre les rayons cosmiques et la formation des nuages ? Une expérience au CERN étudie un lien possible avec une chambre à brouillard.

L’expérience CLOUD (Rayons cosmiques produisant des gouttelettes extérieures) exploite une chambre à brouillard pour étudier un lien possible entre les rayons cosmiques galactiques et la formation des nuages. Elle est alimentée par le Synchrotron à protons du CERN, qui est ainsi le premier accélérateur de particules utilisé pour étudier la science des climats et de l'atmosphère. Les résultats pourraient considérablement modifier notre compréhension des nuages et du climat.

Les rayons cosmiques sont des particules chargées qui bombardent l'atmosphère de la Terre depuis l'espace extra-atmosphérique. Des études suggèrent qu'ils pourraient avoir une influence sur l’épaisseur de la couverture nuageuse de par la formation de nouveaux aérosols (minuscules particules en suspension dans l'air qui constituent le germe des gouttelettes des nuages). Ces études sont étayées par des mesures prises par satellite révélant la possibilité d’une corrélation entre l'intensité des rayons cosmiques et l’épaisseur de la couverture nuageuse à basse altitude. Les nuages exercent une forte influence sur l'équilibre énergétique de la Terre; des changements d'à peine quelques pour-cent ont une incidence considérable sur le climat. Comprendre la microphysique sous-jacente dans des conditions de laboratoire contrôlées pourrait contribuer à révéler la relation entre les rayons cosmiques et les nuages.

CLOUD - Vidéo en VO Anglais (2016)
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L'expérience CLOUD est menée par une équipe interdisciplinaire de scientifiques provenant de 18 instituts de 9 pays. Elle comprend des physiciens de l'atmosphère, des physiciens du Soleil, ainsi que des physiciens des rayons cosmiques et des particules. Le PS constitue une source artificielle de rayons cosmiques qui permet de simuler les conditions naturelles. Un faisceau de particules est envoyé dans une chambre de réaction ; ses effets sur la production d'aérosols sont ensuite analysés.

La phase initiale de l'expérience fait intervenir un détecteur prototype, mais l'expérience CLOUD complète comprendra une chambre à brouillard et une chambre de réaction de dernière génération, équipées d’une vaste palette d’équipements extérieurs pour contrôler et analyser leur contenu. Les conditions de température et de pression de n’importe quel endroit de l'atmosphère peuvent être recréées dans les chambres et toutes les conditions expérimentales peuvent être contrôlées et mesurées, y compris l'intensité des « rayons cosmiques » et le contenu des chambres.

Comment les nuages influencent-ils la température de la Terre - Jasper Kirkby - VOST (2014)
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Climat : selon le CERN, les arbres influent sur la formation des nuages.

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Découverte : le rayonnement cosmique agirait fortement sur le climat. (2017)

Rayons Cosmiques Les recherches d'Henrik Svensmark font l'objet d'un article dans la presse de vulgarisation scientifique française : Science Et Vie fin 2017, dont voici un extrait :
les chercheurs ont découvert que ces rayons cosmiques produisent une chaîne de réactions qui fait grandir de minuscules agglomérats (de moins de 20 nm) d'acide sulfurique et molécules d'eau présents naturellement dans l'atmosphère, les aérosols, jusqu'à atteindre la taille critique pour la formation de nuages.
Bref, ils ont déniché un processus inconnu de production de nuages... qui n'était pas jusqu'ici pris en considération dans les modélisations de la dynamique climatique.

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Enfin ! Le chaînon manquant entre les étoiles explosées, les nuages et le climat sur Terre. (2017)

(Voir ou revoir le documentaire de vulgarisation du premier jet de cette théorie ? -> Le Secret Des Nuages.)

Voici un article publié en décembre 2017, en anglais, de Nir Shaviv, astrophysicien et de Henrik Svensmark, physicien :

Finally! The missing link between exploding stars, clouds and climate on Earth.

Traduction du document, par Google Translate ou mieux, en local grâce au module de Firefox.

Voici traduit en français la conclusion de ce long billet truffé de données scientifiques :

Alors, qu'impliquent les résultats ? Jusqu'à présent, nous disposions d'une quantité importante de preuves empiriques qui démontraient que les rayons cosmiques affectent le climat, mais nous n'avions pas le mécanisme physique sous-jacent réel fixé. Maintenant nous l'avons. Cela signifie que non seulement nous voyons l'existence d'un lien, mais nous le comprenons aussi maintenant. Ainsi, si le lien climatique de l'activité solaire était jusqu'à présent ignoré sous prétexte qu'il ne peut pas être réel, cela devra changer. Mais peut-être plus intéressant encore, il explique également comment les variations à long terme de notre environnement galactique finissent par affecter notre climat sur des échelles de temps géologiques.

Un article de 2018, Les « non-dits » de l’expérimentation « Cloud » du CERN, propose, après avoir rappelé les références de la publication de Svensmark en 2017(*), un historique rapide des avancées de Svensmark et du CERN, puis une vidéo inteview de 25 minutes en anglais, de Henrik et Jacob Svensmark :

(*) La publication de Svensmark le 19 décembre 2017 dans la revue Nature Communications qui relance sa théorie sur la formation des nuages. Une traduction en français de cette publication est disponible sur Skyfall : « L’augmentation de l’ionisation favorise la croissance des aérosols dans les noyaux de condensation des nuages. »

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Durant cette entrevue, Svensmark indique qu'en fonction de l'activité changeante du Soleil, on devrait assister à un refroidissement du climat durant la décennie 2020-2030, et donc pouvoir avancer quant à ces théories sur le changement climatique. Affaire à suivre...

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Variabilité de l’activité solaire et impacts climatiques : le cas des derniers siècles. (2018)

Variabilité de l’activité solaire et impacts climatiques : le cas des derniers siècles) Voici une publication « Variabilité de l’activité solaire et impacts climatiques : le cas des derniers siècles » parue en 2018 sur le site internet de L'encyclopédie de l'environnement, largement sourcée, qui tient compte des travaux de Svensmark, et qu'il est intéressant de lire en entier, dont voici en extrait, la conclusion :

Il semble donc vraisemblable que l’activité solaire a eu des impacts climatiques plus prononcés à l’échelle régionale qu’à l’échelle globale, aux échelles de temps considérées ici. De meilleures reconstitutions et simulations de ces variations climatiques régionales, et indépendamment des forçages climatiques, sont nécessaires pour comprendre leurs relations. Ces études des derniers siècles permettent d’envisager l’impact climatique du soleil au cours des prochains siècles, notamment avec l’hypothèse d’un retour à un grand minimum : cet impact devrait rester faible à l’échelle globale par rapport à ceux des forçages anthropiques (gaz à effet de serre, albedo), par contre à l’échelle régionale il jouera toujours un rôle important dans la variabilité climatique. [16]

L’emploi de verbes au conditionnel, dans cette publication, semble indiquer qu'il faudra encore réaliser des observations dans les années ou décennies à venir, pour vraiment pouvoir se prononcer sur l'évolution du climat. Par conséquent, et s'agissant du changement climatique et de ses conséquences prévisibles, la prudence doit être de mise...

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CO2, ozone et refroidissement de la stratosphère. (2021)

Variabilité de l’activité solaire et impacts climatiques : le cas des derniers siècles) Voici un article en .pdf « Refroidissement de la stratosphère : Détection réussie mais quantification encore incertaine » paru en 2013 (repris en 2021) sur le site internet de HAL science ouverte :
La stratosphère se refroidit sous l’effet de la diminution d’ozone et de l’augmentation de l’effet de serre. Même si les observations disponibles, qui n’ont pas été prévues initialement pour des études climatiques, présentent toutes de fortes discontinuités temporelles, on identifie clairement ce refroidissement, avec des variations en fonction de l’altitude et de la latitude. Cependant, les incertitudes concernant la quantification de ces tendances varient d’un facteur 2. Dans le futur, la synergie entre les mesures spatiales et celles depuis le sol devra se renforcer afin d’assurer notamment une meilleure continuité entre les instruments SSU et AMSU.

En 2021 également, futura-sciences cite : “La contraction de la stratosphère est un signe supplémentaire de l'influence qu’exerce l’humanité à l'échelle planétaire.”

Dans un article de 2023, Ça m'intéresse indique qu'Une nouvelle étude confirme que la stratosphère moyenne et supérieure se refroidit à cause des émissions de CO2 d’origine humaine. Les auteurs se disent inquiets.

Les nuages et l'activité solaire jouent un rôle dans le climat. Mais est-ce que l'activité humaine (dégagement de CO2), ne serait pas plus puissant ? Un consensus semble en tout cas aller dans ce sens, et certains dont Jean-Marc Jancovici, après ces mesures qui confirment un refroidissement de la stratosphère, semblent considérer qu'il n'y a plus de débat possible sur le sujet...

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Vulnérabilité au changement climatique. (2024)

Indice de vulnérabilité au changement climatique En 2014, dans cette conférence de Gaël Giraud, un extrait concerne l'indice de vulnérabilité au changement climatique. En s'appuyant sur la carte visible ci-contre, voici son interprétation des données :
Il y a une espèce de double punition, ce sont les plus pauvres, en général, qui sont les plus exposés et qui sont les moins responsables des émissions.
Sur la planète, en gros les 10% des humains les plus riches sont responsables de 43-45% des émissions et les 50% des plus pauvres sont responsables de 15% des émissions. [...] Parler d'anthropocène masque le vrai problème. L'anthropocène fait croire que c'est un problème lié à l'essence "anthropos" de l'être humain qui abîme son environnement, alors que les deux chiffres que je viens de donner, suggèrent plutôt que c'est un problème de riches. Ce sont les riches qui sont responsables et ce sont les pauvres qui payent.
[...] Ce n'est donc plus une question d'anthropocène, du coup certains, plutôt historiens de l'économie, parlent volontiers de capitalocène : le problème c'est le capital, ce n'est pas l'être humain.

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Le Shift Project publie un rapport en 2022 : Climat : impacts, adaptation et vulnérabilités | Synthèse vulgarisée du WGII du 6ème rapport du GIEC (Report in english : IPCC - Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability).

En août 2024, l'ONU accède à une demande formulée depuis 30 ans : L’ONU lance l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle réclamé par les petits États insulaires (Gaël Giraud décrit, dès le début de la vidéo ci-dessus, le contexte de cette demande des petits États insulaires).

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